Écologie
L’Agenda 21
Agenda 21 signifie « ce qu’il faut faire pour le 21ème siècle » : c’est un outil pour décliner les principes du développement durable dans une organisation.
Selon sa définition officielle, le développement durable est « un développement qui satisfait aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Le développement durable cherche à concilier les notions de préservation de l’environnement, de justice sociale et de développement économique.
Devant l’urgence de trouver des réponses aux défis écologiques et sociétaux, un nouveau programme de développement durable a été adopté en 2015 par les États membres des Nations-Unies : l’Agenda 2030, constitué de 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) pour développer la paix dans le monde, protéger la planète, enrayer la pauvreté et réduire les inégalités.
Les collectivités, qui agissent au plus près des habitants et usagers de leur territoire, sont les premières concernées par une déclinaison locale de ces objectifs.
Un engagement de longue date
Dès 2008, avec le soutien du Conseil régional d’Ile de France, la Ville de Stains a décidé de se doter d’un Agenda 21. L’objectif : améliorer la qualité de vie des Stanois en mettant en œuvre un ensemble d’actions pour évoluer vers une société plus juste et plus durable.
Le projet d’Agenda 21 a été élaboré en partenariat avec l’Agenda 21 de Plaine Commune, « Terre d’Avenir ».
Ce projet a consisté à :
- Réaliser un diagnostic pour faire ressortir les problématiques propres au territoire stanois.
- Définir un programme d’actions dont les priorités correspondent aux enjeux de notre ville.
- Mettre en place des actions concrètes, par exemple pour réduire les nuisances sonores, réaliser des économies d’énergies, agir contre l’exclusion avec les partenaires locaux ….
- Évaluer ces actions régulièrement
L’Agenda 21 ambitionne de promouvoir la biodiversité, la transition énergétique, la consommation éco-citoyenne, et d’engager à l’échelle locale une conversion écologique, humaniste et équitable des modèles économiques, comme des gestes du quotidien.
Pour cela, l’implication de tous les acteurs et citoyen·ne·s de la ville est essentielle.
Le développement durable à Stains aujourd’hui
En 2017, l’Agenda 21 a été réactualisé avec un nouveau plan d’action, qui tient compte des projets émergents aux niveaux local et régional, des objectifs de développement durable, et de l’accent mis sur la participation des habitants, afin de fédérer les envies, les idées et les engagements.
La démarche met en cohérence les actions menées pour les rendre plus lisibles et favoriser les coopérations. Elle est portée par la notion d’égalité environnementale : donner accès à tous à une meilleure qualité de vie par des pratiques plus durables (éco-mobilité, logement économe en énergie, économie circulaire, alimentation locale, éducation à l’environnement…).
L’Agenda 21 s’articule autour de trois grandes thématiques : le cadre de vie, la transition énergétique et l’économie durable.
Vers une ville-jardin : le cadre de vie et la santé-environnementale
Stains bénéficie dans l’urbanisme du nord parisien, de nombreux espaces et d’atouts verts, qui font parfois dire que Stains, ce n’est ni la ville, ni la campagne.
Ce patrimoine vert s’incarne notamment dans les cœurs d’îlots de la Cité-Jardin, les 4500 arbres d’alignement, les 80 ha du parc départemental George Valbon, les squares et jardins publics, la plaine Delaune, la Ferme des possibles et près de 20 hectares de jardins familiaux.
La mise en valeur des espaces végétalisées a été récompensée en 2017 par l’obtention d’une troisième fleur dans le cadre du label Villes et Villages Fleuris.
Les jardins familiaux
Stains est la ville de Plaine Commune ou l’on dénombre le plus de jardins familiaux, environ 600, pour une surface totale d’une vingtaine d’hectares.
Ces lieux chargés d’histoire rappellent tout autant un passé rural et ouvrier de la ville, et font vivre les valeurs de solidarité et de vivre ensemble. Lieux de rencontre, d’échange et de convivialité, on peut y voir pousser légumes et fruits dans la tradition et le savoir-faire des cultures maraîchères en zone urbaine.
Constatant une dégradation au cours des 20 dernières années, la Ville s’est engagée en 2017 dans un projet de réaménagement et reprise en gestion des jardins familiaux, avec l’objectif de les requalifier et d’en faire profiter tous les stanois.
La Municipalité est attachée à protéger et pérenniser ce patrimoine exceptionnel, qui constitue un noyau de biodiversité.
La gestion et l’animation des jardins ont été confiées par la ville à la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC).
Une partie des jardiniers sont rassemblés au sein de l’Association des Jardins Familiaux de Stains, qui a pour but de contribuer à veiller au respect des lieux et à la convivialité, d’organiser des activités avec les jardiniers et les habitants…
Avec la FNJFC, l’Association des Jardins Familiaux et les attributaires, la Municipalité entend développer l’identité et la qualité des jardins.
Tous sont signataires d’un règlement intérieur invitant chacun à se sentir responsable de la bonne tenue de ce patrimoine environnemental exceptionnel.
Les jardins familiaux sont réservés en priorité aux Stanois. Pour s’inscrire sur la liste d’attente d’attribution, il suffit de télécharger et compléter le formulaire et de l’envoyer à la FNJFC.
Pour tout renseignement, La Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs tient des permanences au Chalet Lucien Girault (53 rue des Huleux) les mercredis et samedi.
Une ferme urbaine à Stains
Dans la zone d’activité du Bois-Moussay, se déploie sur terrain du SIVOM de Pierrefitte-Stains une ferme biologique et pédagogique, lieu de production agricole mais également de formation, d’expérimentation et de sensibilisation. Plusieurs publics s’y côtoient : salariés en insertion, jeunes en formation, scolaires…
Ce lieu répond à deux préoccupations majeures de la ville : préserver des terres agricoles en zone urbaine dense et soutenir l’économie sociale et solidaire.
Le cœur vert des Tartres
Les Tartres est une zone intercommunale située entre le métro Saint-Denis Université et le quartier du Clos Saint-Lazare. Elle s’étend sur les villes de Saint-Denis, Stains et Pierrefitte-sur-Seine.
En cours d’aménagement avec la construction progressive de logements et d’équipements publics, ce nouveau quartier accueillera également le plus grand parc urbain de Plaine Commune, le « cœur vert » de la ZAC des Tartres.
Ce parc ouvert à tous rappellera la vocation agricole du site en laissant une place importante à l’agriculture urbaine, ainsi qu’à des espaces publics et des jardins familiaux.
La végétalisation participative
Depuis 2018, l’unité des parcs et jardins de Plaine Commune a instauré le dispositif du Permis de Végétaliser. Il permet à tous les habitants de cultiver un espace délaissé, une friche, un pied d’arbre, en bénéficiant de conseils de professionnels et d’une autorisation.
Pour participer à rendre la ville plus verte, il suffit de remplir le document sur le site de Plaine Commune.
L’alimentation biologique dans les cantines
Depuis avril 2009, la Ville avec le SIVOM de Stains-Pierrefitte a introduit l’alimentation biologique dans les repas distribués aux 3000 écoliers fréquentant les 24 cantines scolaires de la ville, mais également à l’E.M.P. Henri Wallon, à la résidence des Trois Rivières et à la Résidence Allende.
La production de ces aliments tient compte des principes de l’agriculture biologique dans laquelle l’agriculteur comme le transformateur s’engagent à suivre un cahier des charges strict afin d’obtenir une certification pour leurs produits (Ecocert, AB).
L’agriculture biologique apporte aux adultes et aux enfants des produits variés, bons pour leur santé et pour la planète !
16% des produits achetés par la cuisine centrale sont aujourd’hui issus d’une agriculture durable. En accord avec les objectifs fixés par le comité syndical et dans le cadre de la loi sur l’alimentation de 2018, la quantité de produits responsables (c’est-à-dire biologiques, locaux ou équitables) continuera d’augmenter.
La santé environnementale
Vigilance sur les antennes-relais
Les antennes-relais des opérateurs de téléphonie mobiles se multiplient sur la ville. Cela répond à la forte augmentation des usages de la téléphonie et de l’internet mobile.
Si l’aménagement numérique du territoire doit se poursuivre, afin que les stanois disposent d’une couverture réseau suffisante, la présence des antennes-relais pose des questions de santé environnementale (exposition aux ondes) et de cadre de vie (intégration paysagère).
Les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques sont définies dans un décret du 3 mai 2002. C’est l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) qui est chargée de veiller au respect de ces valeurs limites et d’effectuer les mesures sur le terrain.
La Loi Abeille du 9 février 2015 relative aux ondes électromagnétiques réglemente la « sobriété de l’exposition du public » aux ondes électromagnétiques.
En application de cette loi, les services de Plaine Commune ainsi que la ville vérifient la conformité des demandes d’installation d’antenne à la réglementation et étudient les éventuels impacts sur les habitants et usagers.
Une charte de bonne pratique entre Plaine Commune et les opérateurs est en cours de négociation.
Depuis 2014, le dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques permet à chacun de solliciter gratuitement une mesure de l’exposition dans son logement ou dans des lieux publics.
Pour tout renseignement : https://www.cartoradio.fr/cartoradio/web/html/mesures/
Lutte contre les nuisances sonores aériennes
La ville de Stains, impactée par les nuisances des aéroports de Roissy-Charles de Gaulle et du Bourget, est adhérente de l’association ADVOCNAR qui défend les riverains des zones concernées face aux conséquences du trafic aérien.
En 2018, la Ville a soutenu l’association dans son action en justice contre l’Etat pour faire réviser les les Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement des aéroports d’Île-de-France.
Elle participe à mobiliser et mettre à disposition des habitants les sources de financement pour la rénovation des logements impactés par les nuisances sonores.
En 2019, la majorité municipale s’est prononcée contre la construction du nouveau terminal T4 de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, en raison des conséquences prévisibles en termes d’augmentation du trafic aérien et de pollution de l’air.
Vers une ville zéro carbone : la transition énergétique
Bâtiments, mobilités, transports, comportements du quotidien… Selon le dernier rapport du groupe intergouvernemental d’étude sur le climat (GIEC), 50 à 70 % des leviers d’action pour lutter contre le changement climatique se situent au niveau local.
Consciente de notre responsabilité collectivité et sachant que le dérèglement climatique impacte en premier lieu les populations les plus fragiles, Stains agit à son niveau et avec ses partenaires pour la transition énergétique.
Économies d’énergie dans les bâtiments communaux
Depuis avril 2009, la ville s’est engagée dans une politique d’économie d’énergie, avec notamment le recrutement d’un gestionnaire de fluide afin d’optimiser ses consommations d’électricité, de gaz, d’eau ou de chauffage, et de réduire ses émissions de dioxyde de carbone.
Les nouveaux bâtiments construits par la ville ces dernières années respectent la démarche Haute Qualité Environnementale : groupe scolaire Romain Rolland, Bleu Cerise, Maison du Temps Libre…
La Haute Qualité Environnementale est une démarche qui accompagne le projet dans sa globalité.
Une construction HQE doit satisfaire à un ensemble d’exigences, de sa construction à sa démolition, pour préserver les ressources naturelles et garantir le confort, la qualité de vie et la santé des utilisateurs.
L’ensemble du patrimoine de la ville sera progressivement rénové, avec l’ambition d’aller plus loin que la réglementation actuelle sur les économies d’énergie dans les bâtiments existants.
Économies d’énergie dans l’habitat
Lutte contre la précarité énergétique
La précarité énergétique est définie comme « la difficulté à pouvoir disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. »
Ce phénomène, qui concerne environ 1 français sur 5, s’explique par plusieurs causes : logement ancien et mal isolé, ressources modestes, prix de l’énergie, pratiques inadaptées… La précarité énergétique est à l’origine de multiples conséquences : endettement, dégradation du bâti et de la santé des occupants…
Depuis 2017 la ville pilote une coordination locale de lutte contre la précarité énergétique en partenariat avec l’Agence Locale de l’Energie et la Régie de Quartier du Clos Saint-Lazare. Cette coordination regroupe l’ensemble des acteurs concernés par le sujet (logement, énergie, action sociale, santé…) dans l’objectif de partager les expertises de chacun et d’accompagner efficacement les ménages vulnérables.
Le Service des Solidarités (01 49 71 82 00) oriente et accompagne les habitants, informe sur les aides légales et instruit les dossiers le cas échéant.
Plusieurs dispositifs d’aides peuvent être obtenus pour le paiement des factures d’énergie :
- Le chèque énergie
- Le Fond de Solidarité pour le Logement (FSL)
- Le Fond de Solidarité Chauffage Urbain (FSCU) pour les ménages qui sont raccordés au réseau de chaleur (ajouter lien vers plaquette)
- Les aides au paiement des dettes énergétiques des CAF, MSA et caisses de retraite
La Régie de Quartier du Clos Saint-Lazare propose également aux habitants un accompagnement dans la réduction de leur consommation d’énergie et d’eau au quotidien.
Un appartement témoin écologique a été mis à disposition par la ville à la Régie de Quartier.
Pour le visiter et vous renseigner sur le dispositif 1.2.3 Eco-Logis : regie.stains@gmail.com – 01 48 21 17 28.
Rénovation énergétique des logements
Le logement est le secteur le plus consommateur d’énergie à Stains : 70% des consommations énergétiques finales (chauffage et eau chaude sanitaire).
En 2016, la ville a voté le principe d’une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties pour inciter les propriétaires aux travaux de rénovation énergétique.
Cette aide vient en complément des dispositifs existants au niveau national pour aider les propriétaires à améliorer la qualité thermique de leur logement (crédit d’impôt pour la transition énergétique, éco-prêt à taux zéro, TVA à taux réduit, Certificats d’Economie d’Energie (CEE), programme Habiter Mieux de l’Anah, aides aux travaux des caisses et complémentaires de retraites…).
Le guide des aides financières de l’ADEME donne tous les renseignements sur les aides à la rénovation énergétique et les conditions d’éligibilité.
L’Agence Locale de l’Energie et du Climat de Plaine Commune conseille, oriente et accompagne les particuliers dans leurs démarches et projets de maîtrise des consommations d’énergie et énergies renouvelables.
Pour tout savoir sur les économies d’énergie, les travaux de rénovation énergétique les plus efficaces et adaptés à votre logement et les aides financières, vous pouvez contacter gratuitement un conseiller Info-Energie : 01 48 09 40 90 ou espaceinfoenergie@alec-plaineco.org.
Prévention et tri des déchets
La Ville et l’Etablissement Public Territorial Plaine Commune, qui détient la compétence collecte des déchets, s’engagent pour la prévention et le tri.
En 2010, le tri sélectif des déchets a été mis en place dans l’ensemble des services et des écoles de la ville. En 2011 des colonnes enterrées, plus écologiques et esthétiques ont été installées dans le quartier du Clos Stains Lazare.
Des opérations sont régulièrement menées autour de la prévention des déchets et du tri sélectif : distribution de cabas aux couleurs du marché de Stains pour sensibiliser visiteurs et commerçants à la fin de la mise à disposition des sacs en plastiques jetables, opérations ressourcerie éphémère au Clos Saint-Lazare pour donner une seconde vie aux objets lors de ventes solidaires…
Lutte contre les dépôts sauvages
La Ville de Stains a mis en place une brigade verte pour venir en appui des services de l’intercommunalité dans la lutte contre les dépôts sauvages.
Les citoyens sont invités à signaler tout dépôt à la Ville ou au service AlloAgglo.
Revalorisation des déchets d’équipement électrique et électroniques (DEEE)
Pour permettre leur recyclage, les DEEE (électroménagers, téléphonies, hifi, informatiques) ne sont plus collectés avec les déchets encombrants. Les DEEE peuvent être déposés dans les points de vente de matériel électronique, à la déchetterie ou dans les collectes solidaires organisées ponctuellement sur la ville.
Avant de jeter, vérifiez que l’objet n’est ni réutilisable ni réparable ! Certaines associations, comme la Régie de Quartier de Stains organisent des « Café Réparations ». Avec l’aide de bénévoles de l’association vous pourrez apprendre à diagnostiquer une panne et à réparer les objets plutôt que les jeter.
Valorisation des biodéchets
Les biodéchets des marchés du Centre-ville et de l’Avenir sont aujourd’hui systématiquement récupérés et transformés en compost.
2019 verra le lancement d’une expérimentation du compostage des biodéchets à l’échelle d’un quartier. Les habitants pourront trier leurs déchets alimentaires, qui représentent environ un tiers du volume des poubelles, et les déposer dans les bacs dédiés pour qu’ils soient traités localement et valorisés en compost.
Mobilité durable
Réduire la place des transports motorisés individuels, principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, est autant un enjeu pour le dérèglement du climat que pour la santé publique. Des moyens doivent être déployés pour laisser la place à d’autres solutions de mobilités.
Transports en commun
Le combat pour des transports publics de qualité à Stains, répondant aux enjeux écologiques et aux enjeux de mobilité des habitants est une priorité.
La ligne 11 depuis 2017 Epinay-sur-Seine au Bourget, via Villetaneuse, Pierrefitte, Stains et Dugny-La Courneuve, soit 7 gares dont 3 nouvelles et 4 en correspondance avec les RER B, C et D, la ligne H du Transilien et le tram T8. Stains est desservie par deux gares de cette ligne T11 : Pierrefitte-Stains et La Cerisaie, mise en service en juillet 2017.
Les élus continuent de se mobiliser pour que le centre de Stains soit desservi par un transport lourd (tramway ou métro) dans les années à venir.
Mobilités actives
La Municipalité défend une évolution de l’espace public réduisant la place de la voiture au profit des circulations douces.
Avec le concours de Plaine Commune, qui a élaboré son plan vélo, et du Département de Seine-Saint-Denis qui s’est engagé pour 100% des voies départementales adaptées à la pratique du vélo d’ici 5 ans, la ville entend accélérer l’aménagement de pistes ou bandes cyclables et faciliter l’usage des modes actifs.
L’objectif est de créer un réseau qui relie les quartiers de la Ville, permette l’accès au Parc Départemental, et se connecte avec le réseau de pistes cyclables du territoire de Plaine Commune.
La rue des Huleux, dans le quartier de la Cerisaie, sera requalifiée à partir de 2020 pour une circulation pacifiée et propice aux piétons et cyclistes.
Énergies renouvelables
Réseau de chaleur
Stains est alimentée par un réseau de chaleur géré par le SMIREC, qui dessert également les villes de Saint-Denis, L’Ile-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine et la Courneuve. Il fournit le chauffage et l’eau chaude sanitaire à l’équivalent de 40 000 logements sociaux et un grand nombre d’équipements publics. 15% de la consommation d’énergie à Stains est aujourd’hui assurée par le chauffage urbain.
Avec ce réseau de chaleur, les performances énergétiques sont accrues car l’énergie est distribuée et consommée plus efficacement.
En 2011, le réseau de chaleur a démarré sa transition vers les énergies renouvelables avec l’inauguration à Stains d’une chaufferie bois d’une puissance de 16MW.
Le réseau, alimenté désormais à plus de 50% par le bois-énergie, contribue d’autant plus à réduire la consommation d’énergies fossiles et limiter le dérèglement climatique.
Le développement du réseau de chaleur se poursuit. Une fois que la faisabilité technique et économique a été démontrée, de nouveaux bâtiments peuvent être raccordés à l’occasion de travaux de rénovation ou de construction. En centre-ville, la médiathèque Louis Aragon, l’hôtel de ville et deux groupes scolaires sont raccordés.
École solaire
Depuis 2014 une centrale solaire photovoltaïque produit de l’électricité sur le groupe scolaire Anatole France – Jean Rostand. Cette centrale d’une puissance de 36 kWc a été réalisée et est exploitée par le SIPPEREC, le syndicat de production et de distribution d’électricité auquel adhère Stains.
Production citoyenne d’énergies renouvelables
En 2018 la ville a adhéré à l’association Plaine Energie Citoyenne et est devenu sociétaire de la coopérative du même nom en 2019.
Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) a pour objet de réaliser et exploiter des systèmes de production d’énergie renouvelable, en particulier des centrales solaires photovoltaïques en toiture, et de revendre l’énergie produite.
D’autres bâtiments Stanois pourront ainsi bientôt produire de l’électricité renouvelable grâce à la participation des citoyens et à des cofinancements publics.
Vers une ville innovante et inclusive : l’économie durable et solidaire
Afin de favoriser un développement économique local, endogène et durable, la Ville soutien activement le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS), une économie ancrée sur le territoire et qui défend des valeurs de solidarité.
Le secteur de l’ESS est un pilier de la transition écologique et solidaire : il contribue aux politiques de transition, à l’insertion professionnelle et à l’inclusion.
Améliorer la vie des habitants en sortant de l’économie du tout-jetable, en préservant les ressources naturelles, et en créant de nouveaux emplois, ce sont quelques-unes des ambitions portées par les associations et entreprises de l’économie sociale et solidaire.
Le pôle service public et économie sociale et solidaire Thorez
L’ancien collège Maurice Thorez, au cœur du Clos Saint-Lazare, est en cours de reconversion dans le cadre du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU).
La Municipalité a choisi d’en faire un pôle multiservice et d’économie sociale et solidaire regroupant des services municipaux et des associations locales du secteur de l’ESS.
Trois associations de l’économie sociale et solidaire sont déjà installées au sein de ce pôle : la Régie de quartier, SFM –AD et Initiatives solidaires qui est en charge de la restauration municipale.
Le site a vocation à évoluer pour consolider le développement des associations, accueillir d’autres acteurs de l’ESS, et renforcer les liens entre le centre administratif et les structure de l’ESS.
La Foire des savoir-faire
La ville met en avant les acteurs de l’économie durable et de la solidarité avec l’organisation annuelle d’une Foire des savoir-faire solidaires. L’évènement est initié par Plaine Commune et décliné sur plusieurs villes du territoire, dans le cadre du label « Plaine Commune, territoire de la culture et de la création ».
Cette manifestation vise à valoriser le patrimoine architectural, naturel et immatériel du territoire, à ancrer le développement économique dans le développement local et à défendre les valeurs de l’ESS : entreprendre, produire et consommer autrement.
La Foire des savoir-faire est un évènement festif et solidaire, qui met en lumière les porteurs de projet qui valorisent le territoire, ses habitants, et ses acteurs économiques. La notion de transmission d’un savoir-faire à destination des visiteurs est au cœur de l’évènement.
Pour obtenir plus de renseignement ou proposer votre candidature à cet évènement : foiresavoirfaire@stains.fr.